Piotr se glissa hors de la salle où il s’était placé il y a déjà presque deux heures. Les gars de l’entretien étaient déjà passés et donc il devrait être tranquille pour le reste de la soirée. Le blond ouvrit la fenêtre, il faut toujours se laisser un moyen de sortie rapide. Il sortit de la salle et se déplaça furtivement vers les escaliers qu’il emprunta. Il monta au premier. IL entra sans hésiter dans une salle de TP. Il avait vérifié dans la journée l’emploi du temps d’Adriano, ce serait là qu’il aurait cours demain matin à la première heure. Qui a dit qu’il ne se vengerait pas ? Il ne l’a pas frappé mais il compte tout de même se venger, gentiment. Il comptait juste lui faire une petite farce.  Le russe s’installa là où il pensait que son camarade sera le lendemain. Il avait cette idée mais il ne savait toujours pas quoi faire, vraiment.

Piotr était installé dans le noir, il ne savait toujours pas ce qu’il pourrait faire et ça commençait à l’agacer. Et puis il ne pouvait pas rester indéfiniment ici. Son regard se fixa au plafond et là une idée plus concrète entra son esprit. Il sortit le fil de pêche, un système de poulie léger et petit. Il fonça chercher un seau. Il retourna dans la salle e il installa son système. Il vérifia le bon fonctionnement. Il alla chercher de l’eau et il en remplit le seau jusqu’à ce qu’il devienne presque trop lourds par rapport au point de la chaise dont le mouvement annoncera la cascade d’eau. Et voilà plus qu’à attendre qu’Adriano recule sa chaise pour s’assoir. Le russe éclata d’un rire qui pourrait être glaçant dans le noir dans un bâtiment vide. Il rangea ses affaires et s’apprêta à quitter la salle quand il entendit des pas. Bizarre, il était sûr d’être seul. Il ouvrit la fenêtre et s’y accrocha côté extérieur. Il la referma en partie et attendit.

04/11/2013
Bâtiment scolaire 19h05

Debout dans ma chambre je fouillais parmi mes hautes piles de livres ainsi que parmi celle de Sora furieuse. Je ne retrouvais plus mon livre de Zola! Où l'avais-je donc mis?! Je m'arrêtais et repoussais en arrière l'une de mes mèche de cheveux. je m'arrêtais un instant puis je poussais un soupir. Je savais où je l'avais encore oublié! Le bâtiment scolaire...  Je sortis dans le couloir. Coup de chance je n'avais pas encore pris ma douche. Je trouvais vite un surveillant et lui demanda la permission d'aller cherche mon bouquin. Il accepta et me donna les clés.  J'avais de la chance d'être connu comme une petite fille incolore et calme avec pour seule passion l'écriture et les livres. Je sortis dans la nuit et me dirigeais vers le bâtiment optique. Personnes savait que j'aimais aussi beaucoup les armes blanches. Curieuse passion pour une gamine j'en conviens.
J'arrivais près de la porte et après l'avoir ouverte je me glissais dans le couloir obscure. Bon...où avais-je pus laissé mon bouquin? Je réfléchissais. Bon autant essayais la salle de français. Il faisait sombre mais je voyais quand même les formes et je me déplaçais sans trop de difficulté. J'ouvris la porte de la salle de français sans bruit et me glissais dans la salle. J'arrivais à ma place et regardais dans mon bureau. Enfin! Il était là! Je tirais mon volume du Au Bonheurs des Dames Avec un sourire. Enfin! Je ressortis de la salle et la refermais à clé en silence quand soudain un rire que je qualifierais de maléfique brisa le silence du bâtiment. Je me figeais dans le hall sombre. On aurait que cela venait de l'étage. J'avalais ma salive et lentement montais sans bruit les marches pour l'étage. Malgré mes efforts on entendait les bruit de mes pas. Je serais plus fort contre moi mon livre. Oui j'avais peur! Et alors?! Je vis la porte de la salle des TP entrouvertes. Étrange. Je poussais la porte qui contrairement aux films d'horreurs ne produit pas un grincement de fin du monde. Je rentrais dans la salle sans bruit. J'observais autour de moi. Il n'y avait rien. Je m'avançais un peu tout en regardant avec attention autour de moi. L'une des fenêtre était...Ouvertes? Je m'approchais pour la fermé. C'était étrange normalement toute les fenêtres étaient fermé la nuit. Je tendis la main vers la fenêtre pour la fermé quand soudain une main ce posa sur mon épaule; je poussais un hurlement de peur et me retournai violemment en me dégageant d'un mouvement que Kelly m'avait apprit. je me retrouvais face à une immense t shirt bleu clair. Enfin immense c'était beaucoup dire mais elle devait n'avoir qu'un ans de plus que moi et me dépassais largement!
Je ne la connaissais pas et elle m'avait fais peur; J'entrepris avant de parler de calmer les battements désordonnée de mon coeur. Je finis par dire

-Q...q...Qui es tu?!

Je me penchais pour récupéré mon livre et le trousseau de clé qui étaient tombé au sol. tout en la regardant. je n'arrivais ni à voir ses traits ni à distinguais ses cheveux dans l'obscurité. Mais je crois qu'elle avait l'air gentille.

Piotr s’accrochait comme il pouvait et toujours de façon à pouvoir tenir le plus longtemps possible. Il entendit quelqu’un s’approcher de la fenêtre puis hurler. Quoi ?! Tu ne t’es pourtant pas penchée ? Alors pourquoi tu hurles bordel ? Le cosaque s’impatienta et entendit une autre voix. Espérant que personne ne ferait attention, le blond remonta un peu la fenêtre et il lui sembla voir deux filles une petite sûrement rouge et une autre de sa taille, impossible de dire son rang puisque ça pouvait différer. La grande sembla regarder le plafond. Piotr hurla intérieurement tout en priant pour qu’elle ne remarque rien. Mais, ici, on leur apprenait à remarquer les détails insolites.

Piotr se relaissa tomber quand il lui sembla que l’une des filles regardait dans sa direction. Il souffla un bon coup. Ses bras commençaient à le faire souffrir, mais il était tellement agacé par ces fouteuses de merde. Qu’est-ce qu’elles foutaient là aussi ? Lui, il voulait juste faire une farce à quelqu’un demain. Et elles, elles allaient tout faire foirer. Dans sa tête, une tempête s’éleva. Il n’avait pas passé des heures dans un placard juste pour que son super plan plonge à jamais dans le vide astral. Le cosaque fulminait intérieurement, mais il fut tout de même curieux de voir si elles étaient parties. Il remonta un peu, soulageant un peu ses bras.

Qu’est-ce qu’elles foutent ? Pourquoi sont-elles encore là ? Hey ! Touche pas à mon super piège ! … Ah, c’est vrai je parle pas. J’ai pas envie qu’elles me voient…

Piotr se replaça les bras en extension accroché au rebord de la fenêtre en essayant d’ignorer la douleur qui commençait indubitablement à venir pimenter la situation.


[HRP]L'italique correspond aux pensées de Piotr. Désolée c'est un peu court ^^" et j'ai été longue à répondre, encore désolée

Je fixais la bleue claire immobile. Pourquoi portait-elle des paquets de biscuits en pleine nuit? Je ne l'entendis , enfin ne l'écoutais ,pas parler mais je la vis levait les yeux vers le plafond; Je suivis son regard et découvris un sceau surement plein d'eau suspendu à un des sièges. Je fronçais les sourcils . Était-ce la personne que j'avais entendu rire qui avait fait ça?
Du coin de l’œil je perçu un mouvement, vers la fenêtre qui était resté ouverte. Je fronçais d'avantage les sourcils lorsque je le perçu une seconde fois . Je déposais le trousseau de clé et mon livre sur une table et m'approchais des fenêtre en boitant légèrement à cause de mon attelle. Je jetais un œil dehors par les fenêtre closes. Grâces aux pâles rayons de la lune je distinguais accroché à la façade un garçon plus âgée que moi mais je n'arrivais pas à distinguais la couleur de son t shirt ni de ses cheveux.  Ça devait être lui qui avait fait un rire maléfique et suspendu le sceau.
Je me grattais la tête pensive puis je m'approchais de la fenêtre ouverte et l'ouvris en grande. Je me penchais un peu et fis un léger sourire
-Salut! Original comme endroit pour passer la nuit! Lançais-je doucement
Je posais mes mains sur l'appuie de fenêtre et poursuivis
-Tu dois avoir mal aux bras.
Je me tournais vers la bleue-ciel
-Tu m'aide s'il te plait?
Je pris le poignet gauche du garçon et avec ma camarade, qui fit le plus gros du boulot, on le tira  dans la pièce. Je le lâchais dés qu'il posa les pieds au sol. Je me reculais et me juchais sur le bord de la table près de mes affaires et demandais d'un tons calme et curieux.
-Qui êtes-vous tous les deux? Et que faite vous ici?

(Désolée du temps de réponse!)