Son histoireIl était une fois, une princesse...
Kondo-san regardait son fils cadet partir de la maison. L'avait-il chassé ? Partait-il de sa seule volonté ? Il n'en était trop sûr. Mais préférait la première version. Il aimait avoir le contrôle sur tout, y compris sur ce fils indigne. Incapable de lui succéder. Si encore son seul soucis, à ce sale gosse, avait été la drogue, il aurait pu le faire soigner. Mais non. Haiko avait le cœur trop tendre, et aimait porter haut et fort des principes inutiles, et surtout fort encombrant en ce qui concernait les affaires les plus sombres qu'il menait. Un enfant inutile. Voire même encombrant. Il savait déjà des choses. Des choses même qu'il n'avait pas dit. Trop peu pour l'empêcher de mener ses affaires. Mais s'il en avait plus, et qu'il se décidait à le dénoncer ? La police ne bougerait pas, mais certains services si.
"Kondo-sama.... La clinique vient d'appeler. Le travail a commencé."
Le patriarche acquiesça, et se dirigea vers la voiture qu'on lui avait amenée…
"Je veux que lorsque l'on revienne, toute trace de lui ait disparut de la maison. S'il revient, dites aux gardes de le renvoyer comme n'importe quel intrus. Je me fiche qu'il soit blessé."
Le majordome hocha de la tête. Pauvre enfant, pensait-il. Il espérait que le jeune homme trouverait un endroit où aller.
"Hime-sama. Votre leçon de piano commencera dans cinq minutes.
- J'y serais dans deux minutes. Apportez-y-moi une collation."
Hime Kondo était l'incarnation de la fille parfaite pour Kondo Kazunosuke, son père. A six ans, elle s'exprimait déjà comme une adulte. Elle promettait de devenir une gymnaste douée. Même s'il avait d'autres projets pour elle. Lire ne lui posait plus de problèmes depuis un an déjà, et la petite baragouinait quelques mots d'anglais. Les mathématiques de base (addition, soustraction, et en moindre mesure, multiplications et divisions) étaient pour elle un jeu d'enfant. Les précepteurs privés défilaient dans sa maison, et cela payait.
La petite fille aux allures de grande dame rejoignit la salle du piano. Naturellement, l'instrument trônait au centre, mais Hime se précipita vers une table basse, d'où l'appelait la fameuse "collation" : quelques cookies, et un verre de lait parfumé à la fraise. La scène fit sourire son professeur de piano. Ainsi, la princesse pouvait aussi se comporter comme l'enfant de six qu'elle était. Puis il soupira. Pendant combien de temps encore gardera-t-elle cette innocence, ces petites joies enfantines ? Le père tuait l'enfance de sa progéniture. Comment s'étonner que le cadet ait sombré dans la drogue, au point de tuer son dealer ?
La voiture arriva devant la grande maison. un majordome en sortit, puis ouvrit à la petite fille, tenant précieusement sa coupe. Elle venait de remporter une compétition de gymnastique, catégorie moins de dix ans. les flash des appareils photos de la nuée de journaliste présent crépitèrent. Puis quelques "murmures", ou plutôt, des cris, se firent entendre. Ils semblaient attendre en réalité son père et son frère ainé. Puis quelques journalistes se décidèrent à poser des questions au majordome.
"Nako-san ! Quel est votre sentiment suite au témoignage de Minamoto-san, bras droit de Date-san, qui blanchit Haiko-san du meurtre de ce dernier ?"
"Nako-san ! Etiez vous comme Kondo-san persuadé de la culpabilité de Haiko-san ?"
Le domestique ne répondant pas, quelques journalistes s'intéressèrent à la petite fille. A coup sûr, des images d'une si jolie demoiselle disant qu'elle voulait revoir son grand frère, cela ferait un carton.
"Hime-chan ! Es tu contente que ton grand frère soit blanchit de cette accusation de meurtre ?"
Alors, le vieil homme l'accompagnant s'énerva.
"Comment osez-vous parler sur ce ton à Hime-sama, en lui parlant d'un grand frère qu'elle n'a jamais connu !"
C'est ce moment que choisit Matthew Rokkaku, un adolescent à la double nationalité britannique et nippone, qui passait ses vacances au Japon, payant celles ci en enseignant l'anglais courant à la petite princesse, pour sortir de la maison en courant, un drap à la main. Il se précipita vers la petite fille complètement paniquée, à qui l'on continuait de poser des questions sur un frère dont elle ignorait même l'existence. Elle ne voulait surtout pas dire de bêtises qui mettrait son père dans une situation difficile. Aussi, elle ne disait rien, et plus elle restait muette, plus les journalistes la pressait. Matthew la recouvrit du drap, et la porta jusqu'à la maison. Enfin, elle était sauvée. Le domestique joua des coudes pour la rejoindre. Avant de rentrer dans la maison, il annonça.
"Kondo-sama et Kane-sama tiendront une conférence de presse ce soir, à dix huit heures, à l'hôtel Starmania. Ceux qui n'y sont pas conviés devront faire comme tout à chacun. Regarder la télévision, la chaine Kondo-TV."
Il était une fois, un agent...
"Ça, Hime-chan, c'est ce que l'on appelle du harcèlement." fit Matt en montrant les journalistes. "On appelle ce genre de journalistes des paparazzis aussi. Ils sont à la recherche du scoop, et se sont éloignés de la fonction d'information du journaliste. Et plus encore celle d'explication."
La petite fille répéta les trois nouveaux mots -harcèlement, paparazzis, scoop- que Matt lui traduisit en anglais. Hime adorait Matt. Il était toujours doux et gentil avec elle. D'ailleurs, dans la maisonnée, il était le seul à ne pas lui servir du sama sans qu'elle ne s'en offusque. Parler avec lui était très amusant. Il parlait surtout anglais, mais chaque nouveau mot qu'il utilisait, il l'expliquait en anglais, le lui faisait répéter, puis il faisait une liste avec, qu'il lui remettait chaque soir. Il était avec elle depuis trois semaines seulement, et elle avait apprit trois à quatre nouveaux mots par jour. Le calcul est vite fait. Preque une centaine de mots d'appris en l'espace d'un mois. Juste en parlant. Il faut dire que la petite fille retenait vite. Et était bavarde. Or, comme il faisait mine de ne comprendre un mot lorsqu'elle lui parlait japonnais, elle était bien forcée de lui parler anglais.
"Ils sont méchants ! Ils veulent du mal à Oto-sama et Oni-sama tu crois Ni-chan ?"
L'adolescent la prit sur ses genoux, et lui sourit tendrement.
"Les journalistes ne veulent jamais faire du mal à quelqu'un, même si parfois, ils agissent de façon inconsidéré. Irréfléchie.
- Inconsidéré....
- Inconsidéré.
- Donc, ils lui veulent quoi, à Oto -sama ?
- Ils veulent savoir s'il est content que ton grand frère ait été innocenté.
- Kane Oni sama était accusé de meurtre ?
- Non, Haiko-san l'était.
- Je ne connais pas Haiko Oni sama.... C'est mon frère aussi, comme Kane Oni sama ? Pourquoi il n'est jamais à la maison ?
- Haiko-san avait des problèmes.... Il a du partir de la maison l'année de ta naissance. C'est normal que tu ne le connaisse pas.
- C'est parce qu'il a des problèmes qu'il a tué quelqu'un ?
- C'est ce que la police avait pensé. Mais en vérité, il ne l'avait pas tué.
- Alors, Haiko Oni Sama est gentil ! Je veux le voir ! Il est où ?
- Personne ne le sait.... On pense qu'il a quitté le Japon."
La petite fille n'était pas satisfaite des explications données par Matthew. Elle voulait en fait et surtout en savoir plus sur son grand frère inconnu. Pourquoi personne ne lui avait-il donc jamais parlé de lui ? Et puis, pourquoi il n'y avait aucune photo de lui nulle part ? Il y avait quelque chose derrière tout ça, elle en était persuadée. Et qui d'autre que Yukiko, la cuisinière de la famille depuis cinquante ans selon son père, pouvait savoir pleins de choses sur Haiko Oni sama ? Elle se faufila donc dans la cuisine, profitant d'un "cours" avec Matthew. Le jeune homme s'arrangeait toujours pour que cela ne ressemble en rien à des cours. Mais il n'était pas rare qu'ils passent un certain temps à jouer avant. Jouer à cache cache était le jeu préféré de la petite fille. Elle savait que Matt la chercherait dans ses cachettes préférées, puis dans les endroits où elle aimait venir en douce. Elle avait selon ses estimations, une dizaine de minutes pour interroger Yukiko avant qu'il ne débarque pour vérifier qu'elle ne se goinfrait pas en cuisine.
"Nee Yukiko... Tu as bien connu Haiko Oni-sama toi ?
- Haiko-kun ? Mais.... Oh, c'est vrai que tu as vu les journalistes.... Ton père n'aime pas qu'on parle de Haiko-kun sais tu Hime-sama ?
- Pourquoi il n'aime pas ?"
La petite princesse put voir la cuisinière froncer les sourcils. Elle réfléchissait...
"Ton père était très déçu de Haiko-kun, parce qu'il faisait beaucoup de bêtises...
- Tu l'aimais bien ?"
La vieille femme s'empourpra un peu. La petite avait visé juste.
"Il était très gentil. Toujours un petit mot pour nous remercier, nous, la maisonnée. Tout aussi gentil que toi."
En vérité, la petite fille ne les remerciait jamais, et elle le savait.? Donc, les gens de la maison préférait Haiko à elle, parce que elle, elle les traitait comme son grand frère et son père le lui avait apprit, c'est à dire, en domestique ?
"Il faisait quoi comme bêtises ?
- Et bien.... Il n'allait pas toujours en cours. Il insultait son père et sa mère... Et il a fait des choses sans leur permission...
- Il était méchant alors...
- Non ! Il.... Il ne supportait pas la vie qu'il...."
La cuisinière s'interrompit. Elle le voulait pas que l'adorable petite fille devant elle finisse comme Haiko. Et elle ne voulait pas non plus qu'elle soit une petite princesse pourrie gâtée. N'y avait il pas un juste milieu entre la voie du camé, et celle de son père ? Elle s'accroupit devant elle.
"Écoute Hime-sama.... Ton père à l'époque, avait ordonné que l'on jette toutes ses affaires. J'ai cependant gardé un objet de lui. Son journal intime. Le veux tu ? Comme ça, tu pourras tout savoir de ton grand frère..."
Elle même ne l'avait jamais lu. Mais ainsi, elle espérait faire réfléchir la petite princesse. Après tout, tous les enfants Kondo étaient dotés d'une intelligence rare.
"D'accord. Donne le moi."
Elle tendit la main, et la cuisinière lui confia ce précieux objet qu'elle avait gardé en souvenir du punk qui avait fuit cette famille de dégénéré.
"Ne le donne surtout à personne d'accord ? Il est pour toi, et rien que pour toi."
Sinon, elle pouvait dire adieu à son travail, et à tout futur travail, et bien qu'approchant de la retraite, elle préférait éviter. Si un jour retraite elle prenait.La petite se saisit du cahier, et le mit dans son petit sac en bandoulière avec ses affaires de cours. C'est à ce moment que rentra dans la cuisine Matthew.
"Ah te voilà petite coquine ! Aller, hop, on se dépêche de commencer !
- Oui Matthew !"
Elle prit deux cookies, afficha un sourire angélique, prit la main de son ami, et sortit de la cuisine.
Le journal de son grand frère avait choqué la petite fille qu'elle était. Les états d'âme d'un garçon à peine plus âgé qu'elle alors qu'il l'écrivait, expliquant pourquoi il ne supportait sa famille, pourquoi il n'acceptait pas cette vie de richesse menée en grande pompes grâce à des horribles choses. Dans un premier temps, elle avait voulut montrer le journal à Matthew. Mais elle ne devait le montrer à personne. Alors, elle continua à lui cacher.
Une semaine après, le journal disparu. Paniquée, elle le chercha partout. Cette fois ci, elle avoua tout à Matthew, pleurant dans ses bras. Ce journal de son grand frère inconnu, où son grand frère racontait que son père était parfois très méchant. Elle lui raconta qu'elle ne savait pas quoi penser. Qui croire entre son père, qui n'avait peut être pas été très présent, mais qui lui offrait une vie de princesse, ou ce frère qui aurait peu mener cette vie, mais la refusée, pour des "exactions" ? Ce frère encore moins présent ? Et puis, elle ne le comprenait pas. Kane Oni-sama avait toujours été si gentil avec elle...
C'est encore une semaine après que retentit le scandale. Le frère et le père furent arrêtés. De nombreuses personnes manifestaient tous les jours devant leur maison. Selon eux, il était inadmissible que les deux Mizuri, la mère de Hime, et elle même, continuent de vivre dans le luxe. Elle voyait Matthew être de plus en plus nerveux. Quelque chose n'allait pas.
Elle comprit quoi quand elle entendit une conversation au téléphone. Matthew parlait en anglais. Vite. En colère.
"Mais bordel, quand est ce que vous allez me faire sortir d'ici ? Je ne supporte plus.... Oui, je sais, y a toujours de la casse, mais bordel, elle vient à peine d'avoir eu onze ans, et ces connards veulent la lyncher dehors ! Savoir que son monde parfait va s'écrouler à cause de moi ! Je.... Oui, je sais, elle sera receuillie par une famille japonnaise cool et tout mais... On va la haïr !"
La petite fille n'en supporta pas plus. Matthew... Il était la cause du malheur de sa famille ? Elle lança son livre, où elle recueillait tous les mots que celui qu'elle pensait être un ami lui avait apprit, puis s'enfuit en courant, en pleurant.
Il était une fois, CHERUB...
Elle ne reparla plus à Matthew, ne vint plus à ses cours, et le jeune homme ne la trouva même jamais. Pour une bonne et simple raison. Elle le suivait comme son ombre. Elle voulait en savoir plus. Qui il était. Ce qu'il avait fait. Il en était venu à penser que Matthew avait volé son journal. Ce n'était pas possible autrement. Dire qu'elle s'était confiée à lui. Elle le haïssait.
Quelques jours plus tard, elle le vit faire ses bagages. Il rentrait chez lui. En Angleterre ? A coup sûr... En toute cas, ses patrons, c'étaient des services secrets... Et les services secrets, ils pouvaient lui permettre de changer de nom non ? Elle ne voulait plus être une Kondo. Elle ne voulait pas être haïe par le monde entier. Certes, elle dramatisait, mais comment en vouloir à une petite fille de onze ans ? Alors, sur un coup de tête, elle prit sa décision. Elle soupesa les deux sacs. Choisit le plus lourd. Des livres, pleins de livres... Elle fit de la place en en virant quelques uns. Ainsi que quelques draps, qu'elle cacha dans la chambre de son frère. Pas dans la sienne, on ne savait jamais, il l'avait déjà fouillé une fois, pourquoi pas deux ? Puis elle s'installa dans le sac, profitant de sa petite taille. Elle le referma, fit juste quelques trous pour pouvoir respirer, des touts petits trous....
Le sac se souleva. Il n'avait rien remarqué. Il était pressé, elle l'entendait juré. Ne pouvant s'empêcher de mettre dans un coin de sa tête chaque mot qu'elle ne connaissait pas. Il mit le sac dans le coffre d'une voiture, sous les huée de la foule. Puis la voiture se mit en route. Elle n'aurait plus beaucoup à attendre.
"Bordel, je te jure, ils ont prit leur temps !
- Tu les as même appelé en dépit de toute prudence... Enfin, puisque personne ne t'a entendu pendant cet appel.
- Tu me prends pour un rouge ? C'est du noir mon T-Shirt CHERUB John...
- Je sais, je sais... Aller, au campus. Je crois que malgré tout, Zara Asker n'est pas très contente de ce que tu as fait.
- Ça ne change pas..."
Soudainement, le sac où elle était craqua. Et la petite fille fut découverte. Elle ne se laissa pas démonter. L'air hargneux, elle montra du doigt l'avion militaire.
"JE VEUX VENIR AVEC VOUS ! JE REFUSE DE VIVRE AU JAPON EN TANT QUE KONDO HIME ! JE VEUX RESTER AVEC MATTHEW ! MEME S'IL A ETE MECHANT ET QU'IL A TRAHIT OTO-SAMA. Mais de toute manière, papa aussi était méchant, alors.... ET SI VOUS NE ME PRENEZ PAS AVEC VOUS, JE DIS TOUT CE QUE JE CONNAIS SUR CHERUB ET ZARA ASKER ! MATTHEW, IL EN A PARLE DEVANT MOI !"
C'était un gros mensonge, évidemment, mais elle devait bluffé, pour faire croire qu'elle en savait plus qu'en réalité. Le dénommé John lui commença par disputer Matthew, qui récolta d'une punition.
"John, c'est ton papa Matthew ? Vous vous ne ressemblez pas pourtant... Ou alors.... Je sais ! C'est celui qui t'a entrainé à devenir espion !"
L'homme et l'adolescent la regardèrent. Se regardèrent.
"Excellente condition physique, maligne, curieuse, parle bien l'anglais, prête à faire de belles bêtises....
- Au point où nous en sommes.... Nous expliquerons la situation aux autorités nippones. Qu'elle vienne."
La petite fille sauta de joie, serra dans ses bras Matthew, et prit les affaires éparpillées restantes du sac dans ses petits bras. Puis elle suivit les deux espions dans l'avion.
Celui qu'elle appelait toujours Matthew était quand à lui satisfait. Son petit manège avait bien fonctionné, lui qui refusait d'abandonner la petite fille.
La directrice observa la petite fille en face d'elle. Puis regarda ses notes. Elle avait parfaitement réussi les tests préliminaires, avec des notes honorables à chaque fois. L'agent qui l'avait recruté en dehors de toute prudence et des règles même de CHERUB ne s'était pas trompé sur son compte. Elle avait le potentiel d'un agent. Mais à la vérité, il avait provoqué une catastrophe sans le savoir. La mère de la petite Hime s'était suicidée en constatant l'enlèvement de sa fille. Ce qui faisait d'elle une candidate pour CHERUB, certes, puisque ses autres tuteurs légaux possibles étaient soient mort, pour les grand parents, soit en prison, pour son père et son frère ainé, soit porté disparu pour son frère cadet. Mais Zara n'avait pas apprécié la façon dont s'était déroulé le recrutement, d'où le nombre exemplaire de tour de piste de l'agent en question.
"Tu es sûre de vouloir devenir agent malgré ce que je viens de te dire sur ta mère ?"
Elle opina du chef.
"Ma mère ne s'était jamais occupé de moi. Ce fut pour elle qu'un prétexte afin de ne pas connaitre le déshonneur."
Ces mots étaient durs. Mais la petite fille avait apprit toutes les conséquences des actions de son père à l'unique but de s'enrichir. Dégoutée par tout cela, elle avait jeté ses habits luxueux et ses bijoux qu'elle avait emmené.
"Tu es la seule héritière de la fortune de ton père. Nous ne savons encore à combien elle s'élève une fois l'argent issu de ses crimes décompté. Cet argent sera placé, et tu pourras le toucher à ta majorité, en plus de ton salaire d'agent opérationel, si tu réussis à passer l'Entrainement Initial. Cela te convient-il ?"
Nouveau hochement de tête.
"Il te faudra un nouveau nom....
- Itô Koiko.
- Tu y avais déjà réfléchit ?
- Matthew m'avait dit de le faire."
Elle inscrivit le nom sur la fiche, puis confia à la jeune fille son T-shirt bleu ciel.
"Alors, bienvenue à CHERUB Koiko."
La petite fille prit le T-shirt bleu, enleva l'orange, mit le bleu, et se précipita dehors pour serrer dans ses bras son nouveau Grand Frère.
"Matthew Oni chan ! Regarde, je vais devenir comme toi !"
HRP : J'ai nommé le T-shirt noir de cette histoire Matthew, mais bien sûr, cela est une fausse identité, même si pour Hime, il restera toujours Matthew o/ Je verrais par la suite si je le recherche hu hu